Plusieurs acteurs de la profession se sont associés pour réaliser une étude pilotée par le CSTB qui compare les performances thermiques des isolants projetés et des panneaux de laine de roche rapportés.
Suivant les résultats de cette étude, les joints et les fixations métalliques des panneaux isolants traditionnels sont source de ponts thermiques.
Par ailleurs, un autre pont thermique se crée à cause des structures porteuses, souvent impossibles à isoler avec ce type de système.
À l’inverse, les matériaux isolants projetés permettent de recouvrir l’ensemble de la surface à isoler, créant ainsi une couverture continue, limitant les ponts thermiques.
De ce fait, même dans le cas où un panneau isolant affiche une conductivité thermique lambda plus avantageuse qu’un isolant projeté, le panneau isolant, en raison de ses contraintes de mise en oeuvre, risquera d’être moins performant en termes de déperditions thermiques une fois appliqué.
L’étude DER/HTO2010-336-AD/LS, réalisée par le CSTB, comparant ces deux types d’isolation affirme ce raisonnement.
Le rapport de l’étude stipule notamment que les déperditions thermiques du système isolé par revêtement projeté sont jusqu’à 34% inférieures à celles des isolants en panneaux de laine de roche.
Ces résultats concluants sont notamment dus à « l’absence de ponts thermiques intégrés et surtout à la possibilité d’isolation (par revêtement projeté) des poutres ».